Château du Clos de Vougeot
Depuis 1944 le château appartient à la Confrérie des chevaliers de Tastevin. Dix ans plus tôt, en 1934, un petit groupe de bourguignons se réunit dans une cave à Nuits-Saint-Georges et décida de lutter contre la crise vinicole et de former une société visant à promouvoir les vins français en général et bourguignons en particulier. La confrérie fut fondée et son renom s’étendit vite à travers l’Europe et l’Amérique. Chaque année, plusieurs réunions de l’ordre, bien connues dans le monde, se tiennent dans la Grande Cave du 12ème siècle du château. Cinq cents invités prennent part à ces banquets à la fin desquels le Grand Maître et le Grand Chancelier, entourés de hauts dignitaires de la confrérie, initient de nouveaux chevaliers selon des rites stricts basés sur le Divertissement du Malade imaginaire de Molière.
Hospices de Beaune
L’Hôtel-Dieu fut fondé le 4 août 1443, au temps où la Bourgogne était dirigée par le Duc Philippe le Bon. La Guerre de Cent ans avait récemment pris fin par la signature du traité d’Arras en 1435.
Cependant, les massacres se poursuivaient avec des bandits de grand chemin (les « écorcheurs ») responsables de pillages et de destructions facteurs de misère et de famine. On déclara la majorité des habitants de Beaune indigents. Nicolas Rolin, le chancelier du duc, avec sa femme Guigone de Salins, réagirent par la création d’un hôpital et refuge pour les pauvres.
Abbaye de Fontenay
L’abbaye de Fontenay fut fondée en 1118 par Saint Bernard et constitue l’un des plus anciens monastères cisterciens d’Europe. Jusqu’au 16ème siècle, l’abbaye était prospère, avec plus de 300 moines et convertis mais le régime des abbés supérieurs nommés par faveur royale et uniquement préoccupés par l’argent ainsi que les désordres causés par les guerres de religion furent à l’origine d’un déclin rapide. L’abbaye fut vendue pendant la Révolution française et devint une fabrique de papier. En 1906, de nouveaux propriétaires entreprirent de restaurer Fontenay pour lui redonner son aspect d’origine. Ils éliminèrent les parties ajoutées pour les besoins de l’usine et firent reconstruire l’abbaye conformément aux plans du 12ème siècle. Les nombreuses fontaines dont l’abbaye tire son nom représentent aujourd’hui les plus beaux ornements des jardins qui entourent les bâtiments, classés au patrimoine mondial de l’humanité (UNESCO) en 1981. Les visiteurs peuvent découvrir l’église, le dortoir, le cloître, la forge, les jardins et bien plus.
Alésia
Alise-Ste-Reine, aussi connue sous le nom d’Alésia, se situe sur les pentes abruptes du Mont Auxois, entre les vallées de l’Oze et de l’Ozerain dominant la plaine des Laumes. Après sa défaite à Gergovie (près de Clermont-Ferrand en Auvergne) au printemps de l’an 52 avant J.C., César se retira vers le nord pour se joindre aux forces des légions de son lieutenant Labienus, près de Sens.
Une fois réunies, les légions se mirent en marche vers les camps de base romains mais en chemin elles furent interceptées et attaquées près d’Alésia par l’armée gauloise, dirigée par Vercingétorix. Malgré leur attaque-surprise et leur supériorité numérique, ce fut une cuisante défaite pour les Gaulois et Vercingétorix, fuyant César, décida de battre en retraite avec ses troupes restantes jusqu’au camp d’Alésia. Ce fut le début d’un siège historique. Les légions de César prirent pelles et pioches pour encercler le camp d’une double ligne de fortifications: tranchées, murs de terre, palissades faites de pieux et tours : le cercle de constructions intérieur faisait face à Alésia et était conçu pour contrecarrer toute tentative d’évasion des assiégés, tandis que le cercle extérieur permettait aux Romains de repousser les attaques d’armées gauloises venant à la rescousse des assiégés.
Château de Bussy-Rabutin
Hors des sentiers battus, dans une petite vallée boisée du Morvan, le château de Bussy-Rabutin, avec son jardin à la française, présente un style décoratif conçu par Roger de Rabutin, comte de Bussy.
Cousin de Madame de Sévigné et auteur de l’Histoire amoureuse des Gaules, Roger de Rabutin a exprimé sur les murs de son château son amertume à l’égard de Louis XIV ainsi que sa nostalgie des aventures amoureuses turbulentes tandis qu’il était en exil en Bourgogne.
Le château est ouvert à la visite toute l’année, de 9h15 à 12h et de 14h à 18h (fermé le lundi).
Source : Site internet de Bussy-Rabutin.
Château d’Epoisses
Le château est légèrement éloigné du village et est entouré de deux enceintes fortifiées bordées de douves sèches. Le bâtiment dans la cour extérieure forme un petit village groupé autour de l'église, faisant autrefois partie d'une abbaye du 12ème siècle et d'un robuste pigeonnier du 16ème siècle.
Une terrasse à balustrade précède la cour d’honneur, marquée par la présence d’un puits avec une jolie tête en fer forgé. Le château a été réaménagé aux XVIe et XVIIe siècles et la chaîne méridionale a été démolie pendant la Révolution.
La famille Guitaut, propriétaire du château depuis le XVIIe siècle, a conservé de nombreux souvenirs de personnages célèbres qui y ont séjourné. En Bourgogne, Madame de Sévigné séjourna souvent à Epoisses, avec la famille Guitaut, comme son propre château.
Château de Commarin
Ce château-fort du 12ème siècle fut transformé au 17ème siècle en Château d'habitation. L’immense domaine ainsi que le château furent maintes fois reconstruits au fil des siècles.
C’est l’un des rares châteaux demeurés au sein de la même famille depuis le 12ème siècle (Vinne, Damas, Vogüé). Depuis 1967, le comte et la comtesse Bertrand de Vogüé, la 26ème génération de propriétaires, vit au château.
Celui-ci présente une décoration riche de tapisseries.
Le château est ouvert à la visite d’avril à novembre, de 10h à 12h et de 14h à 18h. Possibilité de visites guidées d’environ 30 min. Les jardins sont ouverts à la visite toute l’année et sont ouverts de 8h à 18h.
Source: site internet du château de Commarin / Wonderful Burgundy.
Château de Châteauneauf
Le château dominait et surveillait la route entre Dijon et Autun ainsi que toute la plaine alentour. Au 12ème siècle, le maître de Chaudenay, dont les ruines du château sont joliment situées à Chaudenay-le-château, fit construire cette forteresse pour son fils.
Elle fut agrandie et réaménagée à la fin du 15e siècle dans le style gothique flamboyant par Philippe Pot, sénéchal de Bourgogne. On y trouve une réplique à l’identique de la tombe de Philippe Pot (trouvée à Citeaux puis accueillie au Louvre).
En 1936, le propriétaire de l’époque, le comte G. de Vogüé, en fit don à l’Etat français.
Le château est ouvert à la visite de mai à novembre, de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Source: Guide vert Michelin de la Bourgogne et du Jura.
Château de Bazoches
Etabli à mi pente d'une colline boisée sur l'emplacement d'un ancien poste romain aux portes du Morvan, en visibilité directe avec Vézelay (à 10 km), le château féodal de Bazoches, construit au 12e siècle, présente une architecture trapézoïdale constituée de quatre tours et d'un donjon entourant une cour intérieure.
Le Château de Bazoches fut la demeure de l'ingénieur et architecte Sébastien le Prestre, marquis de Vauban, célèbre pour ses fortification militaires sous le règne de Louis XIV.